Jour 37: Hier soir, nous étions en train de veiller sur le balcon à Passa Quatro quand nous avons cru assister au vêlage difficile d'une vache, en face, de l'autre côté de la vallée. Oui, oui. Il y a eu pendant de très longues minutes des beuglements de souffrance... Claude m'a demandé si je parlais le langage des vaches. 😁 Elle souffrait, c'est certain! Puis on a vu une moto partir à toutes vitesses sur le petit chemin de terre rouge. Elle est revenue pas longtemps après, suivie de quelqu'un à cheval; on s'est dit que c'était le vétérinaire. 🤔 Ensuite, les beuglements de souffrance ont fini par se taire et on a entendu un veau! Parfois, on entendait un grave beuglement de boeuf. Il devait dire: désolé chérie... 😂😂😂
Je sais que j'ai dit à plusieurs reprises déjà que les gens sont vraiment gentils au Brésil. En voici encore la preuve. Je me suis réveillée avec une solide indigestion. Au point où l'on s'est questionnés à savoir si l'on reportait notre départ. On a décidé de partir, mais je ne suis pas allée avec Claude à la réception pour le check-out. La dame lui a offert toutes sortes de choses pour moi afin que j'aille mieux (breuvage, fruits, médicaments). Elle est venue jusqu'à la voiture avec ceci pour moi:
😀
Les 6 heures de routes ont été longues avec cette indigestion. Surtout le premier petit bout de chemin cabossé 😥. Il a plu à torrents toute la journée. On a fait un grand bout d'autoroute que l'on a appelé l'autoroute fantôme, car il y avait très peu d'autres véhicules, il y avait de très nombreux lampadaires avec chacun un grand panneau solaire, ce qui était vraiment laid. Il n'y a eu que 2 sorties et absolument rien tout du long de cette autoroute qui contourne Rio de Janeiro par le nord. Nous avons vu à 2 endroits différents, un cheval mort sur l'accotement. Vraiment pas cool...😢😞
Puis, Ho! Surprise!, nous avons gravi toute une montagne pour nous rendre à Petrópolis. Quelle route! Quand je dis gravir la montagne, c'est réellement ce que l'on a fait. Une chance qu'il y avait de la brume très dense, car je serais morte de peur si j'avais vu ce que j'ai su, et dont je me doutais, ensuite.
Nous nous sommes arrêtés sur une place pour nous informer de l'endroit où se trouvait l'hôtel, car Jacques (le GPS) ne trouvait pas l'emplacement exact. Pousada Magister à Petrópolis. Pluie, pluie, pluie dans cette ville dans la montagne. Les rues sont en pentes abruptes, c'est le soir, nous sommes fatigués, l'hôtel n'est pas super et je me tords à cause des crampes. Quelle aventure! Claude me persuade de sortir, avec notre petit garda-chuave (parapluie) prêté et brisé, pour aller souper. Nous sommes allés chez Luigi pizzeria. Claude a mangé son meilleur boeuf depuis le début du voyage et ils avaient de la vraie bonne sauce tomate! Dommage pour moi... En plus, le wifi est horrible à cet hôtel... Au lit à 9h et dodo.
Ciao ciao xx






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